Couverture fascicule

Michel Feugère et Claude Rolley (Éd.), La vaisselle tardo- républicaine en bronze

[compte-rendu]

Année 1993 62 pp. 569-570
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Michel FEUGÈRE et Claude ROLLE Y (Éd.), La vaisselle tardo- républicaine en bronze. Actes de la table ronde CNRS organisée à Lattes du 26 au 28 avril 1990. Dijon, Université de Bourgogne, 1991. 1 vol. 21 X 30 cm, 211 p., ill. (CENTRE DE RECHERCHES SUR LES TECHNIQUES GRÉCO-ROMAINES. 13). ISBN 2-900119-14-6.

Les actes de la table ronde consacrée à la vaisselle tardo-républicaine en bronze, qui réunissait à Lattes spécialistes français et italiens, regroupent une vingtaine de contributions, parfois collectives, organisées autour de deux pôles, le premier davantage technique («Typologie, technologie et chronologie»), le second plus historique («Origine, fonction et diffusion»). II s'agissait - M. Feugère, un des artisans essentiels de cette réunion avec Cl. Rolley, le rappelle en introduction (p. 3) - d'examiner la vaisselle de bronze dans la perspective des rapports entre le monde italique fortement hellénisé et le «Barbaricum», la Gaule en particulier : problème économique mais aussi, bien évidemment, culturel. La première partie passe en revue un certain nombre de formes, situles, cruches, amphores, gobelets, simpulums, passoires, poêlons et bassins, pour définir leur développement et préciser leur datation, tout en amorçant les observations qui seront développées dans la seconde partie, sur l'origine et la fonction notamment. Ainsi pour les simpulums, dont le rôle comme «accessoire culturel» est nettement rappelé, ou pour les gobelets, identifiés plutôt comme des ustensiles d'hygiène corporelle ; dans ce cas particulier d'ailleurs, le rapprochement proposé (p. 59) avec les modioli de verre ou d'argent ne nous paraît pas complètement convaincant, dans la mesure où la fonction de ces derniers comme vases à boire est au contraire assurée. La seconde partie s'attache essentiellement au nord de l'Italie et à la Gaule, avec de brefs aperçus sur la situation à Pompéi d'une part (S. Tassinari), au Maroc d'autre part (Chr. Boube). Trois conclusions se dégagent des analyses proposées. La principale, mise en évidence de manière particulièrement convaincante par les interventions de M. Castoldi et M. Bolla, concerne le rôle de l'Étrurie dans la fabrication et la diffusion de certains types à partir des IVe-IIie s. et jusqu'à la fin de la République : point capital, comme le souligne Cl. Rolley dans sa conclusion. Quant à la fonction de cette vaisselle, plusieurs participants se sont

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